Programme réalisé en collaboration
avec l'association locale Gelora Indah.
Il s'agit de renforcer la capacité des jeunes
filles des campagnes à résister à leur destin
de rester à la maison dès l'adolescence et de subir
un mariage forcé dès l'âge de 14-15 ans. La
pratique d'un art martial et la fréquentation de jeunes hommes
et de jeunes filles des milieux urbains permet de leur procurer
d'autres modèles et d'autres désirs d'avenir.
A Meulaboh, la loi islamique est appliquée.
Les femmes ne peuvent plus porter de pantalons, une jeune fille
n'a pas le droit de rester au côté d'un jeune homme,
etc.
Le Pencak Silat dont les racines sont ancrées
dans les traditions et sont plus anciennes que l'islam, est une
sorte de no man's land où fillettes et jeunes filles s'entrainent
en pantalon, et où les rapports de camaraderie occultent
certains interdits (par exemple, les besoins de l'apprentissage
font qu'un entraîneur " touche " ses élèves.
Ailleurs cet évènement peut entraîner une intervention
de la police de la charia).
Notre ambition est que les jeunes filles des villages
puissent imiter leurs consurs de la ville : en juillet 2010,
10 élèves du club de Pencak Silat de Meulaboh ont
été sélectionnés pour les championnats
de la Province dont 7 garcons et 3 filles. Ils ont récolté
sept médailles dont deux d'or et cinq d'argent. Parmi eux,
deux jeunes filles de 14 et 16 ans ont été respectivement
récompensées par une médaille d'or et une médaille
d'argent.
Les entraîneurs excercent à Meulaboh
3 fois par semaines (lundi, mercredi, vendredi) et sont prêts
à entrainer les enfants des territoires ruraux également
3 jours par semaine (mardi, jeudi, samedi) :
1 - Mansyur Syah (homme, 41 ans)
Entraineur national et entraineur régional en Aceh, Responsable
2 - Indra Gunawan (homme, 38 ans)
Entraineur national et régional, 1er assistant, Pompier
3 - Wita MindaSari (femme, 26 ans)
Entraineuse nationale et 2ème assitante, Fonctionnaire dans
l'enseignement
4 - Bondimin S (homme 65 ans), Vice-Président de la Fédération
départementale, Entraineur national
5 - Sarifuddin (homme, 33 ans), arbitre sur le plateau (fonction
officielle), entraineur régional.
6 - Mashuri (homme, 27 ans) entraineur régional
7 - Agus Junaidi (homme, 27 ans), entraineur régional
Il s'agit de construire un pavillon ouvert de 180 m2 (15m sur 12m)
et qui concerne une dizaine de villages représentants plusieurs
milliers de foyers, dans lesquels 50% de la population a moins de
18 ans (dont 48% hommes, 52% femmes).
Une fois le bâtiment construit, le risque
d'échec est infinitésimal car les clés du succès
sont déjà là : des ressources humaines motivées,
une organisation traditionnelle, une diffusion et une reconnaisance
locale (Aceh Barat), provinciale (Aceh) et nationale (Indonésie).
Il ne manque que le bâtiment et les équipements (tapis,
jambières, etc).
Le coût de construction du batiment est de
20 000 euros, Solidarité Indonésie dispose de 10 000
de promesses de dons privés en 2011 et recherche 10 000 euros.
Pour soutenir ce programme, faites votre
chèque au nom de SOLIDARITE INDONESIE, écrivez ENFANCE
au dos du chèque et envoyez-le à :
SOLIDARITE INDONESIE 18 passage de la Bonne Graine 75011 PARIS.
Un reçu fiscal vous sera envoyé
(un chèque de 100 euros, c'est 66 euros de déduction
fiscale et 34 euros d'effort véritable).
Programme réalisé en collaboration avec l'association
locale Gelora Indah.
La création d'un centre social destiné
à l'enfance défavorisée et vulnérable
des zones rurales de la région de Nagan raya est issu d'une
demande locale et a fait l'objet d'une expérimentation préalables
permettant de mesurer l'adhésion des autorités et
des villageois ainsi que la viabilité du projet.
Le centre doit fournir des ressources pédagogique
et sportives. Il est prévu de le doter de bassins pour apprendre
à nager et se dépenser, de circuits pour apprendre
à faire du vélo et apprendre les règles de
la circulation, ainsi que de pavillons ludo-pédagogique dédiés
par thème (alimentation et croissance, hygiène et
santé, pollution et environnement, discipline et sécurité,
lecture et écriture, jeux de réflexion.
Le bassin des petits (11x7x0,40), achevé en
2010, ci-dessous :
Le centre social est public et sert également
à certains moments de centre de ressources pour les écoles
alentours. Il est dirigé par une association locale "LSM
Gelora Indah", qui est accompagnée par un chef de projet
français les premiers temps afin de former et encadrer les
équipes.
Ci-dessus Agam, 10 ans, handicapé physique,
déscolarisé.
L'objectif du centre est en effet d'être autonome
(générer des revenus grâce à la location
d'espaces de restauration) Les revenus générés
servant à financer les coûts d'exploitation et à
accorder des aides aux familles démunies pour soigner les
enfants et aider les élèves pauvres afin qu'ils poursuivent
leurs études au-delà de 12/13 ans.
Les écoles maternelles naissent par la volonté
d'un groupe de mères de famille bénévoles soucieuses
de l'éducation des petits et qui s'organisent en association
à cette fin. Ces structures ne disposent d'aucun moyens financiers
autres que ceux de leurs fondatrices et des familles qui y envoient
leurs enfants.
Le bâtiment est souvent une pièce mise
à disposition par le village ou une remise qu'un habitant
prête gracieusement. Les moyens de tous sont limités
du fait du dénuement des foyers dans les zones rurales.
Nous avons apporté des aides matérielles
à quelques écoles maternelles selon leurs besoins
exprimés : supports pédagogiques et fournitures scolaires,
jouets et jeux, balançoire et toboggan, etc. Ces aides ont
permis de progresser et cette progression a été suffisante
pour que les responsables des maternelles obtiennent une subvention
de leur Préfecture.
Menée par notre partenaire local JRK dans
le canton de Kuala, l'urgence et l'accompagnement post-tsunami ont
couvert les domaines physique et psychologique pendant une durée
d'un an et demi.
Beaucoup de petites douleurs physiques persistantes
ont pu être soignés par des séances suivies
d'acupuncture.
Parallèlement l'aide s'est réalisé
par le mise en place d'activités éducatives et ludiques
: ateliers pédagogiques et de loisirs créatifs, activités
sportives et culturelles, réactivation des groupes de danse
et de musique tradionnels, échanges inter-villages, etc
Lorsque les nouvelles écoles ont été
achevées, les outils et ressources ont été
remis aux directions des établissements et aux enseignants.
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