Suite au tremblement de terre et au tsunami du 26 décembre 2004, nous avons soutenu la reconstruction globale d'un village littoral entièrement dévasté : le village côtier de Kuala Tuha. Mi 2006, son école primaire et sa maison communale, coeur de la vie villageoise, étaient achevés.

Ces actions ont été réalisées par notre partenaire indonésien JRK de janvier 2005 à mars 2006 grâce à des dons privés de SOLIDARITE INDONESIE et une subvention de la FONDATION DE FRANCE.

                                                



Il ne restait que les dalles des deux bâtiments de l'école pré-tdunami. Ils ont été remplacés par un batiment à un étage, conforme aux normes de l'Education Nationale Indonésienne, et pouvant accueillir 240 élèves.

La nouvelle école est un édifice anti-sysmique de 654 m2 (sur 2 niveaux) et sur un terrain de 1000 m2. Elle comporte 6 salles de classe, 1 salle des professeurs, 1 bibliothèque, 1 réserve et des sanitaires H/F à chaque niveau. Elle est meublée et dotée de cinq panneaux solaires la rendant indépendante en électricité.


[Coûts détaillés de la construction - pdf 16 ko]

 

La maison communale est au centre de la vie économique, sociale et culturelle du village. Elle est indispensable à la restauration du lien social.

Lieu de réunion, de discussion, d'étude et de loisirs, elle intègre les fonctions de nos Maison des Métiers, Maisons de la Culture, Maisons des Associations, salle des fêtes, salle polyvalente pour les réunions de quartiers ou de mairie.

La maison communale est LE lieu où se manifestent les relations sociales, où se planifient les activités économiques et culturelles du hameau. Autrement dit, c'est le lieu où se discute et se décide collectivement la vie sociale et publique.


Le nouveau bâtiment mesure 8x8 mètres. Il est flanqué de 2 auvent qui abritent à gauche des sanitaires et à droite une cuisine sèche. Ses murs de bois sont vernis et elle est doté d'un panneau solaire.

[Coûts détaillés de la construction - pdf 10 ko]

 

Le programme de relance économique individualisé mis en oeuvre de manière participative avec les villageois a donné naissance à une association locale dont l'objectif est de suivre et développer le système mis en place.

         

Chaque famille du village a reçu d'avril 2006 à décembre 2007 un capital (numéraire ou marchandises) pour relancer ou développer son activité économique.

Ce programme économique comporte —à la demande des bénéficiaires— une part de contribution volontaire, c'est-à-dire de reversement en d'une partie de l'aide reçue.

Nous parlons de contribution volontaire plutôt que de micro-crédit car, contrairement au micro-crédit, notre système ne comporte pas d'intérêts si faibles soient-ils, qu'il n'y à pas d'échances de reversement et pas de montant défini à rembourser. C'est le bénéficiaire lui-même qui décide, en son âme et conscience et en fonction de sa situation du moment, de la somme qu'il souhaite reverser et jusqu'à quand il souhaite participer au système de contributions.

Les sommes reversées ont été utilisées pour aider des victimes du conflit et pour commencer un nouveau projet ; la création d'un centre social en faveur de l'enfance démunies.

 

En même temps que la reconstruction des bâtiments, nous avons soutenu la restauration de la flotte de pêche du village et la reconstitution des groupe de métiers. Ce programme de relance économique a été mis en oeuvre par notre partenaire local JRK jusqu'en mars 2006 et a permis de restaurer les principaux groupes de métiers du village.

         

Plus de 90% des chefs de famille étant pêcheurs, le poste principal (70% du budget) a été constitué par la construction de 5 bateaux sans moteur et de 3 bateaux de 14 mètres sur 4. Ces derniers sont dotés de moteurs japonais plus performants et plus résistants que les moteurs chinois, et sont entièrement équipés. Ils ont été lancés en mer en novembre 2006. L'atelier de construction des bateaux est resté la propriété du village.

L'aide accordée aux négociants en poissons s'est faite sous forme de numéraire, leur tâche étant d'acheter le résultat de la pêche d'un bateau pour la revendre dans les alentours. Deux personnes ont aussi suivi une formation dans l'île voisine de Java pour se former aux dernières techniques de traitement du poisson, et les transmettre ensuite dans le village.

Les autres groupes de métier sont quasiment tous constitués de femmes : élevage de volailles dans la basse cour de la maison, activités de broderie et de couture, petits commerces de détails, traitement de la noix de coco.

Les groupes de métiers sont regroupés dans la coopérative du village et selon des accords qu'ils ont établis eux-mêmes, ils versent une somme à période régulière afin de pouvoir faire faire à l'entretien, aux réparations et aux évolutions.

 

Parrallèlement à la reconstruction globale du village de Kuala Tuha en Aceh, nous avons soutenu la restauration d'une flotte de pêche légère sur l'île de Nias, également touchée par le tsunami du 26 décembre 2004. Ce programme a été financé par la FRANCHE COMTE SOLIDAIRE et mis en oeuvre sur le terrain par notre partenaire local FAOMASI BERSAMA

Le lundi 28 mars 2005, trois mois après le tsunami du 26 décembre 2004, un tremblement de terre d'une magnitude de 8,7 a touché l'île de Nias, située au large de la côte ouest de Sumatra. 20 minutes plus tard, un nouveau tsunami emportait les canots des pêcheurs et ravageait leurs habitations.

Avec notre partenaire local Faomasi Bersama, nous avons aidé les pêcheurs de deux villages à reprendre leur activité en mer. 35 canots de pêche traditionnels (4 avec moteur, 31 sans moteur) équipés de filets et de bâche de protection ont été construits pour un budget de 12 000€.

Ce sont 70 pêcheurs des villages de Sorake et Fohili qui utilisent les canots en binôme et en gèrent l'exploitation et l'entretien.


Financé par la MACIF et mis en oeuvre sur le terrain par notre partenaire local YAYASAN BUMI KITA

       

 

Le village de Pasi Lhok se trouve sur la côte Nord-Est d'Aceh dans le sous-district de Pidie. Est bénéficiaire de l'aide une communauté d'environ 1000 personnes, dont 294 chefs de famille (226 pêcheurs et 68 aquaculteurs). En centrant le programme sur l'activité des chefs de famille, ce sont tous les villageois, soit environ 1000 personnes, qui bénéficient des résultats de l'aide puisque chaque travailleur fait vivre en moyenne 3 personnes de sa famille ou de son entourage. Budget du programme : 150 000 €

La flotte de pêche reconstituée comporte 24 bateaux, dont 20 bateaux équipés d'un moteur de 5,5 CV fournissant du travail à 2 à 3 pêcheurs, 2 bateaux de 40 CV, et 2 gros bateaux de 140 et 150 CV donnant du travail à 150 pêcheurs.

Les propriétaires de bateaux (40CV et plus) ont décidé de participer à long terme au développement de leur village et de leur région en " remboursant " à la coopérative locale une partie des fonds reçus avec leurs bateaux post-tsunami. La relance économique permet donc de rendre les villageois rapidement indépendants pour décider de financer d'autres actions de reconstruction par eux-mêmes.

Les bassins d'élevage de crevettes procurent du travail à 70 aquaculteurs. Sur les 83 bassins détruits, nous en avons reconstruit 13, soit un par propriétaire. Les autres bassins sont réhabilités après récolte dans les bassins reconstruits. Pour cela un contrat est passé entre les propriétaires et les travailleurs stipulant que ces derniers recevront une quote-part de la récolte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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